Les examens complémentaires seront demandés selon les éléments d'orientation clinique de la taille, de l'ancienneté et du profil évolutif, la présence ou non de douleurs ou d'antécédents.
Un avis dermatologique peut suffire devant un petit nodule des tissus cutanés mesurant quelques mm.
L’imagerie médicale tient une place importante dans le diagnostic et la prise en charge des tumeurs des parties molles.
Nous disposons de différentes techniques d’exploration notamment la radiographie standard, l’échographie, la tomodensitométrie (TDM) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM), qui est la technique de référence actuellement.
Malgré tout, le diagnostic de
malignité ne peut être toujours confirmé ou infirmé par ces outils. Ainsi, en cas de lésion non typiquement bénigne, il
nous semble important de préciser dans le compte rendu radiologique la
faible spécificité de l’examen et donc la possibilité que la lésion soit
maligne afin de mettre en place une prise en charge adaptée (RCP) pouvant
nécessiter une confirmation
anatomopathologique (biopsie).
La preuve
histologique est souvent
nécessaire devant la découverte d’une tumeur suspecte de malignité. On aura
alors recours à un examen anatomopathologique complet, confronté et guidé
par les données cliniques, d’imagerie et biologiques (cytogénétique…).