Jeune femme, 34 ans.
Axial T1 |
Coronal T2 |
Axial TSE T2 |
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L'opacification sous contrôle radioscopique, objective une communication de l'interligne articulaire du Lisfranc avec une formation kystique développée le long du 4e espace inter métatarsien.
Homme, 68 ans.
Axial T1 |
T1 gado |
Sagittal STIR |
Masse polycyclique multi loculaire poplité contenant des images de niveaux liquides. La lésion, hétérogène est en hyper signal STIR, iso signal T1, avec des parois et cloisons en partie rehaussées après injection de gadolinium. Sarcome grade III, mimant un "kyste poplité". |
kystes synoviaux | Kystes mucoïdes |
Le kyste est par définition, une structure dont le contenu apparait de type liquidien sur les différentes techniques d'imagerie, et en particulier à l'échographie (image hypo échogène avec renforcement postérieur des échos).
Image échographique d'un kyste juxta articulaire typique : rond, bien limité, de contenu transsonique avec renforcement postérieur des échos, juste en regard 'un interligne articulaire. Son évacuation à l'aiguille ramène une contenu gélatineux aqueux.
Au voisinage des articulations, on peut trouver soit de véritables kystes synoviaux, soit des kystes mucoïdes, limités d'une membrane fibreuse.
Des formations kystiques de nature synoviale peuvent être retrouvées au voisinage des nombreux interlignes articulaires du poignet, du genou comme du pied (cf. quizz 1, 2):
Structure liquidienne, anéchogène bien limitée, développée dans la bourse du gastrocnémien médial et du semi-membraneux. La communication de la bourse avec l'articulation du genou peut parfois être mise en évidence au court d'examens arthrographiques. Le contenu est parfois hétérogène, avec un fin piqueté contenant des membranes, témoignant d’un remaniement post inflammatoire ou septique ; on peut également y retrouver des débris chondromateux. Dans le cadre de la polyarthrite rhumatoïde, on peut trouver un pannus synovial pouvant mimer une masse solide. La rupture peut compliquer un kyste sous tension, avec une symptomatologie douloureuse brutale et à l’imagerie, une infiltration liquidienne des tissus mous sous-cutanés, et le long d’aponévroses musculaires, parfois jusqu’en regard de la cheville.
En cas de doute avec une lésion atypique (contenu échogène ou parois épaisses), il convient de compléter les explorations par une IRM avec des séquences EG T2 à la recherche de dépôts d'hémosidérine (Synovite villo-nodulaire) et avec injection intra veineuse de gadolinium qui recherchera une composante charnue suspecte (synovialosarcome,...).
Formations kystiques juxta-articulaires extra-anatomiques faite d'un liquide proche du liquide synovial mais très concentré et contenue dans une structure tapissée de tissu conjonctif endothéliforme. Sa formation peut s'expliquer par un passage de liquide synovial au travers d'un fin pertuis capsulaire, formant une cavité dans laquelle il peut se concentrer.
La mise en évidence de cette communication lors d'examens arthrographiques est un critère pathognomonique parfois utile dans les présentations atypiques, et dans ces cas, il ne faut pas hésiter à la rechercher 1 à 2 heures après un examen avec opacification articulaire!
Se développe au contact d'un ménisque dégénératif, fissuré. Habituellement sur le ménisque externe, dans sa portion latérale et/ou antérieure. L’imagerie échographique, ou mieux, l’IRM montre une formation lobulée, au contenu liquidien plus ou moins épais, au contact du ménisque fissuré.
Développé au voisinage d’un interligne articulaire du carpe ou aux dépens d’une gaine synoviale tendineuse. Un pertuis doit être recherché entre le kyste en le poignet (parfois visible en échographie, ou en arthrographie), le plus souvent au voisinage du ligament scapho-lunaire. Le contenu kystique est souvent anéchogène, mais on peut y trouver de fins septa ou échos sur un kyste chronique ou avec un remaniement inflammatoire (contenu épais). Le traitement local par aspiration / infiltration entraine des récidives dans 50%. L'exérèse chirurgicale emportant le pertuis donne de meilleurs résultats si nécessaire.
Kystes développées dans les ligaments croisés, limitant parfois la mobilité (visibles à l'IRM et parfois à l'échographie);
Kystes para-articulaires, développés au voisinage de l'articulation tibio-fibulaire supérieure, dans l'échancrure spino-glénoïdienne à l'épaule ou en situation para-cotyloïdienne à la hanche;
Kyste intra-neural, typiquement dans le nerf fibulaire commun, au voisinage de l'articulation tibio-fibulaire;
Kystes intra-osseux (typiquement dans la portion centrale du tibia, en regard des ligaments croisés)...