CHIRURGIEN

Le chirurgien (orthopédique, le plus souvent) est souvent sollicité pour la prise en charge diagnostique (biopsie) et thérapeutique d'une tumeur des parties molles. Il se doit de respecter les règles de prudence carcinologique en l'absence de preuve formelle de l'innocuité de la lésion.

On ne doit plus se contenter d'une simple "boulectomie" qui peut méconnaitre un sarcome !

Le chirurgien est une pierre angulaire des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) traitant des tumeurs des parties molles.

La découverte d'une tumeur doit en effet faire discuter de son abord chirurgical après un bilan d'imagerie adapté préalable (l'IRM étant souvent obligatoire, surtout sur une masse de plus de 3 cm).

D'autre part, la chirurgie est un des modes de découverte d'une tumeur des parties molles (découverte fortuite d'une masse profonde abdominale...).

 

La biopsie :

La preuve histologique est le plus souvent indispensable, au moindre doute clinique ou radiologique. Elle passe par un prélèvement tissulaire guidé, soit avec un abord chirurgical, soit par un guidage par imagerie (TDM ou échographie).

L'exérèse chirurgicale :

En cas de justification décidée en concertation multidisciplinaire (RCP) , l'exérèse chirurgicale thérapeutique doit au minimum emporter la lésion et le trajet d'un éventuel abord biopsique antérieur. Le diagnostic anatomopathologique final sera porté sur l'analyse de la pièce opératoire.