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COLOSCANNER À L'EAU

Interprétation
  1. Qualité d'examen
  2. Lecture 2D
  3. Anatomie normale
  4. Cancer colorectal
  5. Adénomégalies
  6. Métastases
  7. Polypes
  8. Autres pathologies coliques
  9. Données extra-coliques
  10. Artéfacts
  11. Echecs
Salle d'interprétation

Coloscanner à l'eau
Coloscanner à l'air
Scanner abdomino-pelvien aux hydrosolubles
Résidus liquidiens
Résidus stercoraux
Résidus liquidiens
Absence de spasme IV-Région spasmée IV+

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    • Lecture en fenêtre tissus mous : WL 40 UH ; WW 400 UH, filtre B (standard).
    • L’eau distend la lumière colique et génère une densité homogène à l’intérieur.
    • La lecture en parallèle des 2 acquisitions, sans et avec injection, permet de réaliser une cartographie des spasmes.
Lecture en parallèle
    • Confronter les coupes axiales aux reformations multiplanaires réalisées dans les 3 plans de l’espace et dans toutes les obliquités possibles.
Lecture 3 plans

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    • Longueur du côlon = 1 m 50.
    • Peut atteindre 10 cm de diamètre.
    • Parois coliques = lignes nettes, denses, d’épaisseur régulière (< 3 mm). Les différentes couches ne sont pas visibles à l’état normal.
Diamètre colique
 
Épaisseur pariétale

     

    • Plissements :
      • Ils apparaissent comme des haustrations perpendiculaires aux parois.
Haustration, plan axial
Haustration, plan coronal Haustration, plan sagittal
      • Est composé de 3 segments :
        • Haut rectum (intra péritonéal, > 10 cm)
        • Bas rectum, débute 1 cm au dessus de la jonction anorectale, < 4 cm (marqué par l’angulation que le faisceau musculaire puborectal impose au rectum)
        • Moyen rectum, sous péritonéal (4-10 cm)
  • Rectum sous-péritonéal cerné latéralement et en arrière par un espace cellulo-graisseux appelé mésorectum.

Rectum
Mésorectum
      • Ses parois sont partiellement masquées par le ballonnet de la sonde rectale.
Ballonnet, rectum
    • Côlon descendant : forme droite, tubulaire.
    • Angle colique gauche (splénique) : est souvent plus tortueux que le droit. Est à regarder sur les reconstructions MPR coronales et sagittales.
Angle colique gauche
    • Côlon transverse : peut parfois descendre dans le pelvis.
    • Angle droit (hépatique).
Côlon transverse
    • Côlon ascendant.
    • Caecum : volumineux segment du côlon, circulaire, parfois difficile à analyser.
      • Valve iléo-caecale = valvule de Bauhin : constituée par l’adossement de la paroi colique à la paroi iléale qui s’invagine dans le côlon. Peut donc être le siège de polypes ou cancers. Toujours la localiser (sur la paroi médiale du caecum, en continuité de l’iléon terminal). Elle peut être de densité hétérogène ou graisseuse.
      • Appendice : à la base du caecum, à 2-3 cm de la valve iléo-caecale.
Angle colique droit
Valvule lipomateuse
Appendice
    • Intestin grêle : parfois distendu par de l’eau, par incontinence de la valvule.
Reflux grêlique
    • Graisse en périphérie du rectum et du côlon hypodense, homogène.
Graisse périrectale hypodense

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Cancer sténosant
Épaississement pariétal
Tumeur à développement extra-digestif
Absence de spasme IV-Région spasmée IV+
  • Diagnostic différentiel de la forme sténosante :
    • mauvaise distension où la paroi prend un aspect faussement épaissi. Comparer alors les 2 acquisitions pour réaliser une cartographie des spasmes.
    • diverticulose où la paroi peut également prendre un aspect épaissi mais de façon plus étendue. Dans ce cas, la présence de diverticules (petites structures sacculiformes s’évaginant en dehors de la paroi) est un élément d’orientation important.
Adénocarcinome pT4N2 Adénocarcinome pT4N2
      • La paroi colique prend un aspect "raide" quand la musculeuse est atteinte. Lorsque la sous-séreuse est envahie, son aspect est "incurvé", rétracté.
      • L’invasion de la séreuse se traduit par la présence de petites densités irrégulières linéaires d’aspect spiculé qui s’étendent de la partie externe de la paroi colique vers la graisse péricolique.
      • L'infiltration seule de la graisse péricolique peut être d'origine infiltrative ou simplement réactionnelle.
      • La distinction entre ces stades n'est pas toujours facile.
Adénocarcinome pT4N2
      • Rapports avec les structures de voisinage comme les uretères ou la vessie : présence ou non d’un liseré graisseux de sécurité.
Adénocarcinome rectal
      • Pour les lésions du rectum sous-péritonéal, distance tumeur – fascia recti, distance tumeur – sphincter interne.

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    • Morphologie :
      • Densité non graisseuse, hétérogène.
      • Contours irréguliers.
    • Nombre, extension :
      • Pour les cancers du rectum, distance ganglion – fascia recti.
Adénocarcinome pT4N2

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    • Hépatiques :
      • L'analyse se fait en fenêtrage serré : WL 100 UH ; WW 200 UH.
      • Masse hypodense sans injection, rehaussée de façon annulaire mais reste encore hypodense par rapport au reste du parenchyme, plus tardivement devient isodense.
      • Peut présenter des remaniements liquidiens ou nécrotiques.
      • Si contient des calcifications, oriente vers une origine mucineuse.
Métastases hépatiques
    • Pulmonaires :
      • Micronodules ou nodules intra parenchymateux / sous pleuraux non calcifiés.
Micronodule pulmonaire
    • Cavité péritonéale ou rétro péritonéale :
      • Signes directs : ascite, implants péritonéaux tumoraux (gouttières pariéto-coliques, coupole diaphragmatique droite, cul de sac de Douglas, méso sigmoïde, partie basse du mésentère), infiltration mésentérique, envahissement du grand épiploon.
      • Signes indirects : compression digestive, biliaire, urétérale.
Carcinose péritonéale

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Polype pédiculé
Polype sessile
    • Diagnostic différentiel :
      • résidu stercoral. Celui-ci contient fréquemment des bulles d’air, n’est pas rehaussé après injection, est décollé de la paroi par le lavement hydrique et peut ainsi « flotter » dans la lumière remplie d’eau.

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Sténose du colon transverse Sténose du colon transverse
      • Rechercher une perte des haustrations, des images de pseudo polypes.
Pseudo polype
      • Remaniements inflammatoires péri digestifs :
        • ganglions mésentériques (< 10 mm),
        • sclérolipomatose (stade chronique) = prolifération fibro-graisseuse mésentérique ou mésocolique péri lésionnelle,
Sclérolipomatose
      • « comb sign » = aspect peigné, hyperhémié du mésocôlon (stade aigu) dû à l’atteinte du versant séreux de la paroi.
Comb sign
      • préciser aspect : sténose régulière, longue ou courte, serrée,
      • uni ou pluri focales.
Sténose anastomotique
Endométriose Endométriose
    • Lipome : masse homogène de densité graisseuse (-50 à -100 UH), peut être de morphologie sessile ou pédiculée.
Lipome du côlon ascendant

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      • Haute importance, peut permettre de détecter une maladie curable à un stade précoce (exemple : masse hépatique, rénale, pulmonaire, anévrysme de l’aorte, ganglions rétro péritonéaux, thrombose veineuse ...).
Anévrysme de l'aorte
      • Moyenne importance, nécessitant  une vérification clinique ou radiologique (exemple : stéatose, hernie hiatale ou inguinale, kyste rénal hétérogène...). Est à l’origine d’un surcoût et parfois d’une anxiété inutile pour le patient.
Hernie hiatale
      • Faible importance (exemple : calcifications vasculaires, diverticules, kyste rénal ou hépatique, granulome pulmonaire, calcul vésiculaire ou rénal, ...).
Lithiases vésiculaires

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    • Métalliques (exemple : prothèse de hanche).
Artéfacts métalliques

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En bref…