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ACTUALITÉ

La coloscopie conventionnelle est la méthode de référence pour dépister et identifier la pathologie colorectale.

Elle a de plus l’avantage de permettre de réaliser biopsies, polypectomie et ainsi d’amener à un résultat histologique.

 


Mais cet examen n’est pas un examen parfait :

Salle d'endoscopie


- Elle reste incomplète dans 5 à 20% des cas, selon l’expérience de l’endoscopiste, avec impossibilité d’atteindre le caecum.

Cette situation est en particulier rencontrée chez les patients aux antécédents de maladie diverticulaire, de chirurgie abdomino-pelvienne, chez les patients ayant un côlon spastique, plicaturé, présentant une variante anatomique infranchissable (dolichocôlon) ou un cancer colorectal sténosant.


- Même lorsque l’exploration est complète, sa sensibilité de détection n’atteint pas 100%. Le pourcentage de faux négatifs reste difficile à apprécier puisqu’il n’existe pas de technique plus performante à laquelle l’endoscopie pourrait être comparée.

Rex (1), en comparant les résultats de coloscopies consécutives trouve 25% de polypes adénomateux non identifiés au 1er examen avec 6% pour des polypes de plus de 10 mm.

- Elle ne permet pas toujours de préciser la localisation exacte de la lésion qu’elle identifie. Piscatelli (2) montre ainsi un taux d’erreur de 21%, avec un changement de l’approche thérapeutique dans 15% des cas.

Que faire lorsqu’une exploration endoscopiste est incomplète ?

En bref...