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COLOSCANNER À L'EAU

Indications

 

  • Recherche de néoplasie colorectale, à la place du lavement baryté chez les patients symptomatiques (perte de poids, douleurs abdominales, diarrhée/constipation, rectorragies, anémie, masse abdominale, recherche de primitif dans le cadre des métastases ou syndromes paranéoplasiques, hémoccult +) :
    • dont la coloscopie est incomplète ou aux antécédents de coloscopie incomplète ; il nous paraît intéressant de réaliser le coloscanner, si l’organisation du service le permet, le même jour que la coloscopie lorsque celle-ci est incomplète. En effet, cela permet d’éviter au patient une nouvelle préparation colique.
    • présentant une contre indication à la coloscopie, à la sédation ou à l’anesthésie générale ;
    • refusant la coloscopie ;
    • âgés, fragiles, sous anticoagulants ;
    • ayant une valve cardiaque, aux facteurs de risque cardiovasculaires.
    • Certains radiologues ne considèrent pas un test hémoccult + comme un symptôme et réalisent alors un coloscanner à l’air dans ce cadre.
  • Sténose tumorale infranchissable à la coloscopie, à la recherche d’une autre localisation néoplasique.
    • 5 à 9% des patients ayant un cancer colorectal ont un second cancer colique synchrone ; 27-36% ont un polype synchrone.
    • Peut amener à revoir la prise en charge thérapeutique.
  • Localisation tumorale indéterminée à la coloscopie.
  • Sténose inflammatoire infranchissable à la coloscopie dans le cadre des maladies inflammatoires chroniques intestinales :
    • pour faire le bilan lésionnel,
    • apprécier la longueur de la sténose.    
  • Sténose anastomotique, ischémique, médicamenteuse avant dilatation endoscopique ou chirurgie :
    • pour préciser son étendue, sa morphologie,
    • rechercher l’existence de lésions associées.
  • Sténose infranchissable à la coloscopie d’origine indéterminée.
  • Là aussi, dans ces dernières indications, si possible, réaliser le coloscanner le même jour que la coloscopie lorsque la structure le permet.
  • Résidus liquidiens importants, mauvaise insufflation au coloscanner à l’air.
  • Dans certains centres :
    • Bilan d’extension de cancer colorectal :
      • stadification de la lésion.
      • recherche de métastases hépatiques, pulmonaires (scanner thoracique réalisé dans le même temps), de signes de carcinose péritonéale
      • adaptation du traitement.
    • Surveillance post-opératoire :
      • recherche de récurrence.
    • Bilan préopératoire d’une diverticulite sigmoïdienne en dehors de l’épisode aigu.
  • Bilan lésionnel digestif des endométrioses.

En bref…