- Dépistage des polypes, à la place du lavement baryté chez les patients asymptomatiques :
- dont la coloscopie est incomplète ou aux antécédents de coloscopie incomplète ; Morrin (16) explore ainsi avec succès, grâce au coloscanner à l’air plus de 90% des segments non vus à la coloscopie.
- présentant une contre indication à la coloscopie, à la sédation ou à l’anesthésie générale ;
- refusant la coloscopie ;
- âgés, fragiles, sous anticoagulants ;
- ayant une valve cardiaque (pas de publication disponible sur une éventuelle antibioprophylaxie avant coloscanner à l’air chez ces patients ; nos cardiologues ne la recommandant pas, elle n’est pas réalisée sur Tours), aux facteurs de risque cardiovasculaires.
- Actuellement ne doit pas être l’examen de 1ère intention pour le dépistage du cancer colorectal. (17) La coloscopie optique reste le gold standard.
- Les autres indications doivent faire parties de protocoles de recherche.
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- Certains réalisent un coloscanner à l’air dans le cadre des sténoses néoplasiques infranchissables à la coloscopie pour rechercher une autre localisation ou chez les patients symptomatiques. Dans notre expérience, il nous parait plus intéressant de réaliser un coloscanner à l’eau avec injection de produit de contraste pour pouvoir bénéficier dans le même temps d’un bilan d’extension locorégional.
- Peu d’études concernent l’exploration des maladies inflammatoires chroniques intestinales par le coloscanner à l’air. Chez ces patients jeunes qui bénéficieront d’un long suivi médical, la coloscopie est là encore le gold standard. En effet, il faut éviter tant que possible les irradiations successives. Le scanner abdomino-pelvien sera plus volontiers réalisé dans les contextes d’urgence sans préparation colique à la recherche d’abcès, fistules. Pour les examens réalisés dans le cadre des coloscopies incomplètes, il parait plus intéressant d’utiliser la technique du coloscanner à l’eau avec injection de produit de contraste pour étude de l’environnement colique.
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