Les Points Clés
- Cancer masculin le plus fréquent dont l’incidence est en constante augmentation.
-
Sa forme commune est l’adénocarcinome dont le
siège de prédilection est
- Le diagnostic définitif repose sur les biopsies guidées sous échographie endorectale.
- Les facteurs pronostiques les plus importants sont le grade histologique (score de Gleason) et le volume tumoral qui est directement corrélé au franchissement capsulaire, à l’envahissement des vésicules séminales et à la présence de métastases.
- L’imagerie est indissociable des résultats du toucher rectal et du taux de PSA.
- L’échographie endorectale a surtout un intérêt pour guider les biopsies.
- L’indication principale de l’IRM est le bilan préthérapeutique d’extension locorégionale (intégrité capsulaire et des vésicules séminales, ganglions régionaux).
- Un délai de 4 à 6 semaines est à respecter entre les biopsies et l’IRM afin de limiter les artéfacts liés à l’hémorragie.
- Les 3 signes directs d’extension extra-capsulaire à l’IRM sont : une déformation irrégulière ou spiculée de la capsule, une oblitération de l’angle rectoprostatique et une asymétrie ou un envahissement direct des bandes neurovasculaires.
- La détection initiale du cancer est une indication nouvelle de l’IRM prostatique.
-
A l’IRM, le cancer se traduit par une zone en
hypoisignal T2,
±
nodulaire, contrastant avec l’hypersignal de
- Les indications thérapeutiques sont fondées sur la classification TNM.
o
Stade T :
T2 vs T3 => IRM
o
Stade N :
IRM
o Stade M : scintigraphie osseuse et TAP
- La prise en charge du cancer prostatique est pluridisciplinaire.