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LIGAMENTOPLASTIES DU LCP
1. Rupture isolée du LCP (4)
- Laxité postérieure limitée entre 5 et 10 mm
- En général bien tolérée après une adaptation fonctionnelle de quelques mois.
- L’appareil extenseur devient le principal stabilisateur du genou.
- En cas de laxités postérieures < 10 mm, un traitement conservateur avec rééducation du quadriceps est indiqué.
- Cependant, l'évolution des lésions isolées non opérées se fait vers l’arthrose fémoro-tibiale interne (8% à 7 ans et 28% à 15 ans) et l'arthrose fémoro-patellaire.
- De ce fait, il est préconisé de traiter chirurgicalement les lésions isolées mais réparables du LCP à type d’avulsion osseuses proximales ou distales.
- Une laxité supérieure à 10 mm est en général mal tolérée et doit être traitée chirurgicalement.
- Dans ces cas de grande laxité, la lésion n’est probablement pas isolée et il existe vraisemblablement une distension des structures postéro-externes ou postéro-internes.
2. Lésions combinées
- La rupture du LCP fréquemment associées à une lésion du PAPE et du LLE ou du PAPI et du LLI.
- Dans ce cas, le traitement chirurgical est d’emblée indiqué. Il consiste en une suture des éléments périphériques associée à une plastie du LCP.
3. Au stade chronique
- Le traitement chirurgical n'est pas systématique. Il va dépendre de l’importance de la laxité, de l’alignement du genou, de l’existence d’une laxité interne ou externe associée, de l’âge du patient et de l’importance des lésions dégénératives associées.
- En cas de genou en varus : ostéotomie de valgisation +/- plastie du LCP
- En cas de lésions ligamentaires associées, il est indispensable de réparer l’ensemble des strutures ligamentaires sous peine d’échec de la plastie du LCP (récidive de laxité).

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