L'IRM est l'examen de référence dans le suivi post-thérapeutique des
sarcomes des parties molles. La recherche des récidives locorégionales
s'appuie sur la présence ou non de nodules tissulaires évolutifs, de signal
inflammatoire et rehaussés pas le produit de contraste.
| Après un traitement chirurgical ou
radiothérapique : |
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Un délai de 3 mois est la règle
pour réaliser la première IRM de surveillance du fait
des importants remaniements inflammatoires et œdémateux réactionnels à la
thérapeutique qui rendent illisible l'interprétation des images trop
précoces.
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Par la suite,
on conseille un examen tous les 4 mois la première année puis tous
les 6 mois pendant 3 ans et annuel ensuite.
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Le suivi s'appuie sur la comparaison d'examens
protocolés toujours de la même manière et donc réalisés dans le même centre
d'imagerie :
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plan axial (ou du moins reproductible) en pondération SE T1 et STIR.
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En cas de nodule de signal inflammatoire (hyper intense en STIR), on
préconise une injection de gadolinium à la recherche d'une
prise de contraste nodulaire suspecte de récidive.
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Interprétation :
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Au décours du traitement locorégional,
une plage de signal inflammatoire avec un rehaussement non nodulaire, peut
correspondre à d'une fibrose cicatricielle
(évolution dans le temps vers une plage en hypo signal T1 et STIR).
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Une lésion de signal liquidien non rehaussée après gadolinium, est
évocatrice d'un
hygrome). En effet, une collection séro-hémorragique,
plus ou moins riche en protides, hétérogène dans les
différentes séquences peut apparaître à distance d'une association chirurgie-radiothérapie
(10 à 40% des cas). Elle
peut présenter un rehaussement périphérique, mais non nodulaire.
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En cas de rehaussement nodulaire, une étude du rehaussement sur un
mode dynamique permet de faire la distinction entre
pseudo-tumeur inflammatoire (rehaussement tardif) et récidive
sarcomateuse (rehaussement précoce).
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Après une radiothérapie :
Les tissus musculo-cutanés exposés, peuvent conserver un signal
de type inflammatoire diffus, hyperintense en STIR sans nodule, et
présenter un discret rehaussement après l'injection de gadolinium pendant plusieurs années.
Sur la première IRM de contrôle, on peut également constater un œdème
sous-cutané qui doit disparaitre sur les examens ultérieurs.
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Après chimiothérapie néo-adjuvante d'un
sarcome de haut grade :
L'IRM s'appliquera à évaluer la
fonte tumorale
(mensurations systématisées par rapport aux repères anatomiques fixes de
voisinage) et doit rechercher et quantifier le pourcentage de
nécrose tumorale. L'IRM peut également apprécier le degré de
vascularisation tumorale grâce à une exploration selon un
mode dynamique, en soustraction ou en étudiant l'effet de premier
passage du produit de contraste. En effet, une bonne réponse peut rendre
opérable une tumeur initialement récusée.
Bibliographie
: L.G. Shapeero, P.J.L.De Visschere, K.L.
Verstraete, B. Poffyn, R. Forsyth, G. Sys, D. Uyttendaele. Post-treatment
complications of soft tissue tumors. European journal of raduilogy 69 (2009)
209-221.
