- Elles sont présentes dans plus de 80% des examens échographiques endorectaux chez les hommes de plus de 50 ans
- Il n'existe aucune relation entre la présence de calcifications et le risque de cancer de la prostate
-
Leur fréquence est
proportionnelle à l’âge de même que leur taille et leur nombre
- Retrouvées dans 30% des HBP et 1,9% des cancers de prostate
- Leur pathogénie est discutée :
o Calcification progressive des corps amylacés (= amas de sécrétion glandulaire) situés dans les canaux prostatiques
o Calcification de petites cavités intraparenchymateuses ou d’ectasies canalaires crées par l’infection
-
Aspects
échographiques : schématiquement, 3 descriptions distinctes :
o
Ilot échogène punctiforme
(
o
Ilot hyperéchogène de petite
taille (
▪
typique dans
l’HBP sous la forme d’une couronne de multiples petits calculs entourant
la zone hypertrophiée et la séparant de la zone périphérique normale
(capsule chirurgicale)
▪
présence dans la
paroi des structures canalaires (canal éjaculateur et urètre) et en
particulier au niveau du veru montanum
o
Ilot
hyperéchogène de grande taille (de quelques mm à 1-
▪
Visibles en
radiologie conventionnelle
▪
S’accompagnent
d’infiltrats inflammatoires et peuvent entraîner une dilatation des
canaux prostatiques
▪
Seraient à
l’origine des récidives de prostatite
-
Les calcifications
péri uréthrales doivent se différencier des calculs développés dans les
canaux éjaculateurs. Ceux ci peuvent en effet être obstructifs, mis en
cause dans un bilan d'infertilité ou d'hémospermie et parfois
responsables d'une dilatation de la vésicule séminale en amont et source
de réinfection.
L'IRM est alors intéressante car elle permet une excellente imagerie des
vésicules séminales.